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Ateliers
Atelier 1: Projets et travaux personnels de grande ampleur
Animateur : R. Charlier (dépt ArGEnCo FSA).
Intervenants : P. Tossings (dépt A&M FSA, ancrage facultaire), P. Duysinx (dépt A&M FSA, projet Shell Eco Marathon), B. Boigelot (dépt EEI FSA, projet de robot), S. Fontaine (ISHS) ainsi que des étudiants.Présentation de l’atelier : Cet atelier porte sur une forme d’enseignement basée sur une importante contribution de l’étudiant sous forme de travaux personnels, inscrite dans la durée et correspondant au traitement d’un énoncé – problème complexe, intégrant de nombreuses connaissances. C’est notamment le cas des projets en sciences appliquées, dans lesquels l’étudiant, seul ou en petit groupe, analyse, conçoit, dimensionne un prototype, un ouvrage, un objet (véhicule, pont, robot …). C’est peut-être le cas de séminaires en sciences humaines, dans lesquels l’étudiant analyse un problème, notamment sur base de lectures ou d’enquêtes. Dans tous les cas cela concerne une part importante du cours et souvent cela donne lieu à des présentations orales et/ou écrites et à des discussions avec l’ensemble du groupe. Cela exige de l’étudiant un travail hors encadrement significatif.
Au cours de cet atelier, après quelques témoignages, un débat portera sur les objectifs, les avantages et les difficultés de ce type d’enseignement, en début comme en milieu ou en fin de formation, ainsi que sur les modalités d’évaluation.
Ressources :
L’apprentissage par projets dans un contexte d’enseignement des Sciences Appliquées
Interview Vidéo de Robert Charlier
Atelier 2 : La méthode des cas, de l’application d’une théorie à la rencontre d’une situation professionnelle
Animateur : J.-M. Dujardin (HEC)
Intervenants : C. Amory, J. Tondeur, C. Gruslin & J.-M. Dujardin (HEC), A. Dubois (HEC), C. Biquet (Droit) ainsi que des étudiants.
Présentation de l’atelier : La méthode des cas vise à présenter aux étudiants une situation réelle (ou des fragments de réalité recomposés) d’entreprise/organisation afin d’illustrer une théorie dans les grands domaines du management : marketing, gestion des ressources humaines, finance, logistique et production, stratégie. L’étude de cas présente généralement une situation d’entreprise/organisation à analyser, dans un premier temps, puis, dans un second temps, invite à proposer des solutions argumentées.
L’étude de cas est un excellent moyen d’articuler théorie et pratique. Elle peut être utilisée comme mise en situation avant une théorie (approche inductive), comme illustration d’une théorie (approche déductive), ou encore comme outil d’évaluation. Elle permet également aux étudiants une première découverte de la réalité professionnelle avant de vivre plus longuement celle-ci à travers les stages.
L’étude de cas ou « casus » est également utilisée dans l’enseignement du droit. Elle s’applique à bien d’autres domaines d’enseignement, notamment en sciences humaines. L’étude de cas cliniques dans des domaines comme la psychologie, la médecine ou la médecine vétérinaire, même si elle procède de règles différentes, présente sans doute des similitudes intéressantes avec la méthode des cas en sciences de gestion.
Au cours de cet atelier, après quelques témoignages en sciences de gestion et un témoignage en droit, un débat portera sur les objectifs, les avantages et les limites de ce type d’enseignement, ainsi que sur la possibilité d’appliquer cette méthode dans d’autres domaines d’enseignement/ facultés.
Ressources :
Méthode d’apprentissage par les cas – JM Dujardin
Usage de la méthode des cas en Marketing – J. Tondeur
MIS, cours obligatoire en grand groupe – A. Dubois
L’usage de la méthodes des Cas en Faculté de Droit, une expérience – C. Biquet
Retour des étudiants sur l’usage de la méthode des cas – HEC/ULg
Interview Vidéo de Jean-Marie Dujardin
Atelier 3 : Former à l’esprit critique par des pratiques de recherches collectives
Animateur : G. Cormann (Dépt Philosophie)
Intervenants : BO. Dozo & F. Provenzano (Dépt Langues et littératures romanes), G. Jeanmart (Dépt Philosophie), M. Jacquemain (Institut des Sciences humaines et sociales), N. Javaux et L. Sturnack (étud. MA2, Langues et Littératures françaises et romanes).
Présentation de l’atelier : La formation à l’esprit critique ne peut pas être que le résultat mystérieux d’un cursus universitaire. Dans ce cas, « l’esprit critique » risquerait d’être un simple slogan n’engageant aucune réflexion sur les exigences spécifiques d’une telle formation, qui doit, tout au contraire, être exercée depuis la première année d’étude jusqu’à la production d’un travail original et de vaste ampleur en fin de deuxième cycle. Cela signifie donc que former à l’esprit critique exige d’abord d’interroger les pratiques mêmes de l’enseignement universitaire, à propos notamment des productions demandées aux étudiants, des rapports entre étudiants et surtout des relations entre étudiants et enseignants.
Sur la base d’un cours de première année de Master approfondi, en sociologie de la littérature, nous nous demanderons quelles conditions favorisent un rapport critique aux savoirs enseignés, autrement dit la mise à l’épreuve effective, dans une recherche originale, des bases théoriques et méthodologiques d’une discipline. Nous nous intéresserons en particulier à l’organisation et à l’encadrement d’une recherche menée collectivement (type de concertations, répartition des tâches, articulation du travail personnel et du travail collectif, etc.), ainsi qu’aux modalités d’évaluation de ce travail, d’une part, en cours de recherche et, d’autre part, lors de la certification finale (usages d’un journal de bord).Ressources :
Interview Vidéo de Gregory Cormann
Atelier 4 : Les pratiques pédagogiques de terrain
Animateur : J.-L. Closset (Dépt Sc. Biomédicales)
Intervenants : M. Otte (Dépt Sc. Historiques), F. Boulvain (Dépt Géologie), B. Bodson (Agro-bio Tech), L. Bock (Dépt Géopédologie) ainsi que des étudiants.
Présentation de l’atelier :
Au travers de 4 témoignages de collègues ayant une assez large expérience des pratiques pédagogiques de terrain, nous tenterons de dégager quelles sont les caractéristiques pédagogiques de ces pratiques d’apprentissages en interaction directe avec le terrain.
Permettent-elles une forme d’apprentissage spécifique ? Quels sont leurs objectifs et leurs apports spécifiques ? Quels sont leur succès ? Quels sont leurs difficultés ? Comment sont-elles perçues par les étudiants ? …
Ressources :
Cours de géologie de la Wallonie – Pr. Boulvain- ULg
Des travaux pratiques sur le terrain – Prof. B. Bodson – Gembloux Agro Bio Tech, ULg
Interview Vidéo de Bernadette Mérenne